Extrait d’une journée comme une autre avec Lo & Zya.

” Voilà encore un bon moment partagé, merci à tous de votre participation,  de vos encouragements, ainsi que de votre présence au quotidien.

 

Durant ce voyage “Cely dans le sud Marocain”, notre groupe a été plus qu’animé.

Les babouches ont eu la cote et les vieilles babouches de Nicole trouvées au fond du placard ont fait rire tout le monde.

Bien-sûr, nous avons ramené la jarre turquoise de notre amie Françoise, sans laquelle nous ne serions pas rentrées.

Le voyage a duré plus longtemps que le précédent, et pour cause…

Rien ne s’est passé, comme nous l’avions prévu.

Deux avions loupés,  à l’aller et au retour, il faut le faire ! Au départ, test PCR, reçu un peu tardivement, mauvaise gestion du timing, pour ma part, ça je sais faire.

Au retour, c’est Lo qui n’a pas su gérer le timing, alors que je mise tout sur ses capacités à combler mes multiples failles.

” il faut deux heures pour faire Marrakech Agadir, me dit-elle” …Tranquille.

Nous avions donc ce matin-là tout le temps pour aller à la recherche de notre fameuse poterie de Tamegrout, que nous avions tant cherchée.

En extase devant elle, nous prenons tout notre temps, pour la contempler…

Enfin on se réveille. Nous allons déposer rapidement la voiture de location; l’agence se trouve au centre de Marrakech à une quinzaine de kilomètres.

La jeune fille très sympathique avec ses chaussures sophistiquées nous attend déjà depuis quelques jours..

A l’agence, affalée sur son bureau elle se lève brusquement et sort de sa torpeur.

Allez Hop, On essaye de rassembler toutes nos affaires qui s’étaient étalées au fur et à mesure de notre séjour.

C’est simple il y en avait de partout, sous les sièges, à l’arrière, dans le coffre, même dans la boite à gants.

Les cailloux du col de Tichka, enfin rassemblés, nous allons en route vers la gare routière prendre un taxi partagé.

Nous sommes les premières à monter et nous serons les dernières à descendre; nous attendons les quatre autres passagers pour partir à plein.

Dans quelle condition ? deux petites places étroites sans fenêtre nous attendent au fond du long taxi.

C’est simple, on a failli “crever”…en manque d’air et d’espace.

Nous arrivons enfin; ça fait déjà un bon moment que nous avons les yeux rivés sur nos téléphones pour regarder l’heure; ça passe… ? ou ça ne passe pas…?

On sort du taxi en tentant de réduire par quelques millièmes de seconde notre retard. On arrive en courant en pensant qu’avec nos 20 minutes et quelques secondes avant le décollage; nous étions large…

 Nous avons bien été reçues par les deux dames au comptoir pour obtenir notre fameux Bording pass,

Je pense qu’elles ont dû nous voir débarquer en courant, comme deux “dératées”, prêtes à s’envoler, avec dans nos bras nos bagages débordants.

” Ah ah …Mais vous rigolez les filles “

Nous avons vivement été refoulées…par ces deux dames bien installées sur leur fauteuil, derrière leur comptoir, que 3 jours après, nous retrouverons, avec la fierté d’avoir une demi-journée d’avance…

C’était tout de même un peu juste, il fallait trois heures pour faire le trajet Marrakech Agadir, et une demi-heure pour arriver à l’aéroport, sans parler des deux heures à prévoir avant le décollage, pour toutes les formalités, avant le vol, bagages, passeport, …

On était loin, loin très loin du compte.”

Zya

P.S : Et en même temps que tout ça, en bonne rêveuse que je suis, pendant le trajet je ne faisais que penser, rêver ..me voyais entrant dans le Ryad de mes rêves, les clés à la main.

 

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